La technique du dessin à la plume est répandue au Moyen-Age et à la Renaissance. Les grands maîtres l’utilisaient pour s’exercer, croquer, et préparer leurs toiles – ou pour dessiner tout simplement.
Utiliser la plume oblige à la spontanéité et au dynamisme. Le trait tracé à la plume est d’un noir coulant, incisif, il permet à la fois la finesse du tracé et boucle l’envolé du trait. Un goût pour l’intensité et la qualité du noir affirmé – brillant puis mat – de l’encre, mais également pour l’aspect gravé du dessin se développe. Le bruit de la plume qui gratte sur le papier, la griffe sur son grain, laissant dans son sillage une coulée sombre.
La plume d’oie, la plume de coq, la plume de corbeau ou celle du cygne sont utilisées pour l’exercice du dessin. Quant à l’encre, on utilisait l’encre de noix de Galle, mais celle-ci a tendance à jaunir avec le temps. Aujourd’hui, la tendance se tourne vers de l’encre de Chine.

© Salomé Dahéron
Il existe autant de manières d’employer cette technique, que de maîtres qui l’ont utilisée. Ce qui donne une idée de l’étendue des possibilités du dessin à la plume…
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